mardi 3 novembre 2009

La Festa

Un homme, une femme, leur fils et une cuisine. Huis clos terrifiant: l'enfer c'est les autres.

Même s'il y a un peu de lenteur au début, on entre vite dans cet univers à la fois étrange et familier. Les déplacements, le décors, les objets, le jeu des acteurs, tout est absurde. En même temps le texte est tellement réaliste, bien qu'absurde aussi, que chacun pense à ses propres parents, ceux d'amis qui ont « exactement les mêmes conversations! ».



En règle générale je ne suis pas très fan de la sur-technique au théâtre (lumières de fou, décors scientifique, micros en veux-tu en voilà). La mise en scène de Festa par le Teatro Due Punti, travaille beaucoup sur la technique mais de façon très très subtile, avec un sens du détail qui justifie chaque utilisation. La lumière sort du frigo, des micros reproduisent en écho certains sons de la scène. Loin d'alourdir le spectacle, tout ceci contribue à l'univers proposé et au cloisonnement des personnages.

La Festa par le Teatro Due Punti à la Grande de Dorigny